Samedi 15 et dimanche 16 décembre 2012: collective ski de rando Pic de Closès(2416m),den:600m et Tuc de Salana(2483m) den: 1300m,Val d'Aran,Espagne
Exercices secours
Montée au Cap de Closès
Sommet du Tuc de Salana
Montée au Cap de Closès
Sommet du Tuc de Salana
Encadrants : Gérard G, Jean-philippe A.
Participants :
Clotilde, Pierre-Emmanuel, Jérôme, Eric, Philippe.F, Marie
Philippe.C, Vincent,
Rémy, Véronique, Michèle, Jean-François
Serge, Christian
La foule se presse
dans les Grands Magasins en cette période festive. Les victuailles débordent
des étals, prêtes à en découdre avec nos râteliers. Les esprits s’échauffent
tant la cohue est dense, contribuant indirectement aux chutes de pluie relevées
à haute altitude sur nos massifs ces derniers jours.
Point de« collé/serré
» entre pare-chocs à l’approche de la station de Baqueira en cette heure d’ouverture
et ce, malgré un enneigement conséquent. La crise financière touche de plein
fouet l’Espagne et l’affiche du jour se traduit par la désertion du domaine.
Le brouillard commandé
sur les coups de dix heures offre la perspective pour Clotilde et PEC de mettre
en application les conseils avisés de Philippe et Jean sur l’orientation. La
tache s’avère ardue de part l’utilisation d’une carte ibérique, qui plus est à
l’échelle 1/50 000e. Ils s’en sortiront « haut la main »
Mais auparavant,
personne... ne déroge à la séance pelletage en terrain miné, à la recherche
d’Arvas, sortie « débutant » oblige. L’exercice reste toujours bénéfique,
surtout pour le maniement des quelques appareils analogiques restants.
Le groupe se scinde en
deux. Jeff ,en chef de course, file vers le Parros avec trois autres skieurs
tandis que notre couple de jeunes donne le « la » sur notre groupe. La neige
croustille sous les semelles.
Vers treize heures,
l’accueil sommital par « les piedshautlaids » de Grenade n’était point prévu.
Leurs téléphones arborent fièrement zéro balises. Une perte de conscience
agrémentée d’une hypothermie nous oblige à prévenir les secours. En demi-heure,
l’affaire est entendue avec la dépose bien au chaud, à l’hôpital de Vielha, de
la blessée qui s'en sortira sans séquelles.
Bizarrement, un tertre
d'une longueur d'environ 2 mètres est taillé en contrebas de la cime. Serions
nous en présence d'un préparatif quelconque en vue de la soi-disant fin de
monde dans six jours?
La conclusion de
l'enquête sera donné par les Grenadais au détour d'un verre de muscat: il
s'agit d'une table façonnée par les pisteurs pour des déposes hélico avec
agapes au sommet...
La descente où chacun
exprime tant bien que mal son style sera vite remisée aux oubliettes. Il
semblerait que seuls les "Blacks Crows" apprécient ce genre de
poudre...
En soirée, comme à
l'accoutumée, le punch et le "bol shrek" font leur retour pour cette
nouvelle saison hivernale. Nous souhaitons un bon anniversaire à Philippe et un
toast est levé aux skis de Jeff, invités pour l'occasion en tête de gondole.
Le lever vers 5h30 du
matin laisse entrevoir la fin de la sortie "débutant" avec en guise
de plat de consistance, les 1300m de dénivelé du Tuc de Salana. En effet, la
piste au départ de Salardu est fermée par une barrière car le propriétaire du
restaurant situé au dessus du barrage ne veut plus assumer les coûts faramineux
du dégagement par le chasse neige. Cela rallonge d'une bonne heure,
l'itinéraire. Marie en subira les frais...dommage!
Au niveau de la Borda
de Lacreu, nous abordons le vallon menant au plateau de Salana.Le soleil
effleure un tantinet la Plétiu sur notre droite, laissant entrevoir le versant
austère du Montardo et son lac de Saslosès. Au niveau inférieur, les Estanys de
Ribéréta sont du même acabit, tout aussi peu engageants.
Une courte traversée
versant Ouest, en bonne neige, nous dépose sous le Tuc. Point besoin de
crampons pour la crête Sud, les skis nous mènent directement au cairn sommital.
Il est midi. Il était temps car, en raison d'un petit déjeuner frugal, l'ombre
de l'hypoglycémie planait autour de nos têtes.
Mais, déjà, la
tourmente se dessine en fond du cirque de Colomers. Des nuages lenticulaires
enveloppent les pointes environnantes, laissant pressentir la retraite vers le
fond de vallée assez rapidement.
Notre équipe, étant
plutôt du genre "initié", nous prenons l'option retour coté Sud puis
Est avec une grosse séance d'initiation en terrain particulièrement chaotique.
Au final, les conversions avals sont parfaitement maîtrisées même pour Rémy, un
instant dubitatif devant l'ampleur des dégâts. Toute la partie haute jusqu'à la
lisière de la forêt valait vraiment son pesant de cacahouètes. Ce n'était pas
du grand ski...malgré quelques beaux virages, mais l'ambiance des traversées
avec recherche d'itinéraire pimentera agréablement notre balade journalière.
Une dernière
difficulté, en l'occurrence la visite des fonds sous-marins du ruisseau
d'Aiguamog sans les palmes, nous ramène aux Bains de Trédos. Il ne reste plus
qu'à foncer au parking sur une piste bétonnée par le passage des motos-neige.
Nous retrouvons
Philippe et Marie pour la pause traditionnelle "tapas" au café
d'Arties puis, nous rejoignons Jules Julien assez tôt en début de soirée. Pour
Véro, c'est une toute autre histoire car elle doit regagner son lieu
d'habitation qu'est Bordeaux dans la foulée.
Comme d'hab, merci à
tous pour votre gaitée tout en vous souhaitant de très bonnes fêtes.
Jean-phi
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